Comment réduire son prof au désespoir en 6 mots
En 3è, toujours. Évidemment. En 6è, quand ils sortent des perles, c'est plutôt mignon et même quand ça ne l'est pas on arrive à relativiser en se disant qu'ils sont jeunes et innocents. Qu'ils ont le temps, encore. Qu'ils vont revoir tout ce qu'ils ont DÉJÀ vu au primaire (oui parce que ça bosse dur en primaire mais, on ne sait pas pourquoi, à un moment un peu flou entre le CM1 et la 5è, on a du mal à déterminer, tout semble se perdre. Phénomène étrange qui méritera que je revienne dessus, mais plus tard.)
Mais en 3è, on se dit qu'ils ont du acquérir des choses, quand même, depuis la maternelle, qu'ils ont fait un bout de chemin, qu'ils ont appris, qu'ils ont progressé... !
Or la vie parfois aime être une garce et nous prouver le contraire.
Contexte : petit rappel autour de l'allitération et de l'assonance (pour faire court : travail autour des sonorités.)
Moi - Je vous rappelle que c'est l'assonance qui utilise les voyelles, pas l'allitération.
Élève - Mais c'est lesquelles les voyelles ?
Moi - C'est une blague ?
Élevé - Non.
Moi - Bien.
Voilà, voilà, voilà...